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Indira Thouvenin
UMR CNRS 7253 Heudiasyc
University of Technology Compiegne
Département des systèmes mécaniques
BP 20319 - 60206 Compiègne cedex
Tél : +33 (3) 44 23 45 47
Fax: +(33)3 44 23 52 29
Email:Indira.thouvenin@utc.fr

Française, née à Bangalore (Inde)

Inscription sur la liste de qualification des Professeurs d'Université, section CNU 27 (informatique), 2013
INTERACTION INFORMEE

Le cadre théorique de mes travaux est centré sur l’interaction en environnement virtuel, et repose sur les bases scientifiques rassemblées dans le Traite de la réalité virtuelle [ref].

L’approche énactive de la cognition ou « énaction » inspire mes travaux avec la notion « d’action guidée par la perception ». Cette notion provient à la base des réflexions de Francisco Varela [Varela 1999], neurobiologiste qui s’est intéressé à la suite de ses travaux avec Maturana au Chili, à une alternative au computationnalisme et au connexionnisme pour comprendre la cognition. La tentative de F. Varela pour introduire des concepts de biologie en sciences cognitives et ses recherches en neurosciences aboutissent au concept de cognition incarnée (« embodied cognition ») [Bardy 2006]. Il s’agit dans cette approche d’impliquer le corps dans l’interaction avec le système, ce qui correspond bien aux évolutions des systèmes de réalité virtuelle avec les interfaces gestuelles.

La « théorie de la perception enactive » [Gibson 1966] met en évidence l’intérêt de travailler sur un niveau de détail « efficace » de l’interaction, plus économique en temps de calcul car centré sur le « nécessaire » et non sur la copie de la réalité. La mise en œuvre du principe de l’énaction à travers des dispositifs de réalité virtuelle se traduit par un couplage structurel entre l’utilisateur et son environnement: dans la boucle homme-système, on peut en effet modéliser non seulement le système mais aussi l’interaction entre l’homme et le système.

Une transposition intéressante de cette théorie en informatique consiste à informer l’environnement virtuel, bien plus pauvre du point de vue perceptif, que l’environnement réel, et à modéliser les connaissances pour une interaction adaptative. Je m’appuie sur les modèles et méthodologies de l’ingénierie des connaissances afin de modéliser une « interaction informée ». Cette interaction repose sur les connaissances représentées dans l’environnement, mais aussi sur les données acquises en temps réel par le système sur l’activité de l’utilisateur.

Co fondatrice REVIATECH start up (2008)
Présidente de l'Association Française de Réalité Virtuelle (AFRV)depuis 2011

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