Problématique

Lorsqu’il est question de réseaux sociaux, il convient de distinguer leur finalité :

Dans le cadre de nos travaux de recherche, nous nous intéressons aux réseaux sociaux professionnels internes aux organisations. En théorie, de tels réseaux peuvent servir à:

Ainsi, au travers d'applications faciles à utiliser (blog, wiki, microblog, flux RSS, etc.), le réseau social professionnel permet de faire circuler efficacement la bonne information (business critical information) vers la bonne personne. Les réseaux sociaux comportent des outils (actualités, statuts, nouvelles publications, etc.) qui permettent de “voir vivre” un groupe ou des groupes d'individus préalablement choisis sans nécessairement interagir de façon proactive avec eux. Les réseaux sociaux professionnels internes aux organisations sont donc centrés sur les personnes et les relations qu'elles peuvent entretenir davantage que sur des processus de travail. Ils permettent aux collaborateurs inventifs de gagner en visibilité quelle que soit leur place dans l'organisation en favorisant l'émergence d'idées et leur brassage. Les réseaux sociaux sont finalement indissociables des médias sociaux, nouveaux outils de communication mis en avant ci-dessus qui transforment les internautes en rédacteurs/acteurs potentiels. Se pose alors le problème de leur intégration au sein du Système d’Information et de leur faculté à communiquer les uns avec les autres. Il ne s’agit pas comme cela est actuellement proposé par les suites collaboratives de proposer au sein d’un même environnement un certain nombre de ces services de rédaction mais bien de gérer les micro- ressources issues de ces médias sociaux au même titre que les ressources « classiques ». Les verrous scientifiques que nous proposons de traiter se situent au niveau de l’indexation sémantique des micro-ressources produites lors de l’usage d’un réseau social et de leur gestion/capitalisation au sein d’une mémoire organisationnelle. La difficulté consiste à les traiter comme toute ressource déjà capitalisée selon d’autres moyens tout en ayant la possibilité de conserver une vue de création initiale. En résumé, il faut permettre d’avoir différentes vues sur ces ressources. Le modèle sémantique à construire devra tenir compte de ces besoins. Ainsi une micro- ressource créée dans le cadre d’un twitter pourra être accédée non seulement via ce réseau mais également comme ressource à part entière dans la mémoire organisationnelle, c’est-à-dire de la même façon qu’un document word par exemple. Cette capitalisation devra faciliter sa réutilisation.